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Céréales Recul du blé et du maïs à l’ouverture d’Euronext

Les cours des céréales étaient orientés à la baisse ce lundi 25 septembre 2023 à l’ouverture du marché à terme européen, dans un contexte toujours agité sur la scène internationale.

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« Le marché du blé est toujours animé par l’évolution de la situation sur la scène internationale », souligne Agritel dans sa note diffusée ce 25 septembre 2023. Le vendredi 22 septembre 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 235,75 euros (–0,50 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 242,25 euros (stable) sur celle de mars. De son côté, la tonne de maïs a terminé la séance à 209,25 euros (+1 euro) sur l’échéance de novembre et à 216,50 (+1 euro) sur celle de mars.

Ce lundi 25 septembre 2023, peu avant 11 heures, le blé ouvrait la séance à 235,25 euros (–0,50 euro) sur l’échéance de décembre et à 241,75 euros (–0,50 euro) sur celle de mars. Le maïs s’affichait à 209,00 euros (–0,25 euro) sur l’échéance de novembre et à 216,25 euros (–0,25 euro) sur celle de mars.

Compétitivité russe

« Après les récents achats de l’Égypte et de l’Algérie, le concept de « plancher » des prix russes sur les appels d’offres internationaux alimente les discussions sans pour autant que la compétitivité au quotidien des prix du blé russe ne soit remise en question », développe le cabinet de conseil.

Dans le bassin de la mer Noire, malgré la suspension du « Grain deal », « plusieurs bateaux ont pu charger des grains la semaine passée dans la région d’Odessa en empruntant une nouvelle route qui longe les côtes roumaines et bulgares ».

Vigueur du dollar américain

À la Bourse de Chicago, le blé et le maïs ont augmenté (de 3,75 et 2 cents de dollar par boisseau respectivement), mais les gains ont été limités par la vigueur du dollar américain (au plus haut depuis six mois), « à un moment où les céréales américaines ont déjà du mal à rivaliser sur le marché mondial de l’exportation avec les approvisionnements en blé de la Russie, le maïs […] brésiliens, » souligne Sitagri.

Le maïs fraîchement récolté aux États-Unis vient s’ajouter à l’offre abondante de l’Amérique du Sud, « bien que des doutes subsistent quant au potentiel de rendement des États-Unis à la suite du temps sec dans le Midwest ce printemps, tandis que les agriculteurs brésiliens sont confrontés à des conditions de semis sèches », poursuit Sitagri. Les basses eaux du Mississippi posent problème pour la logistique.

Par ailleurs, l’absence de pluies significatives en Australie et la hausse des températures à plus de 30 degrés sont préjudiciables pour les cultures. C’est dans ce contexte que l’association GIWA réduit sa prévision de récolte pour 2023 sur l’État d’Australie-Occidentale à 8,5 millions de tonnes contre 9,15 millions de tonnes attendues en août et 13,9 millions de tonnes produites l’an passé.

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